A boire !

La tasse, la théière... je suis restée dans la même thématique pour cette dernière aquarelle (en plus alcoolisé...). J'ai fouillé dans le placard à apéro chez moi et j'en ai sorti 3 bouteilles qui me semblaient intéressantes tant par leur formes que par leur couleurs. Et me voilà partie à traiter ce sujet.

Les difficultés :
- le dessin, proportion des bouteilles
- traiter la transparence du verre
- gérer la lumière (qui provenait de derrière le sujet).

En voyant le résultat, ma toute première réaction a été : Vouaou... y'a beaucoup de couleurs. Et puis mes yeux se sont habitués tranquillement et je suis plutôt contente du résultat au niveau couleur. Je trouve même qu'il y a des contrastes intéressants (qui au final rendent ma théière de l'autre jour carrément insignifiante).

Le gros bémol : le râté au niveau du dessin de la bouteille de vin jaune. Pour les non initiés, c'est la bouteille la plus trapue sur la gauche, au goulot assymétrique...

On va dire que cela contribue au charme de cette aquarelle...

Lavis uniforme - comparatif papiers

Chose promise, chose due...

J'avais donc dis que je ferais un essai de lavis uniforme sur mon papier fétiche - Le moulin du coq rouge (grain fin). Pour avoir un point de comparaison, j'ai réalisé le même exercice sur d'autres papiers que j'avais chez moi (pas fétiches du tout...) : le centenaire (grain fin) et du Langton (grain torchon).

La procédure suivie à chaque fois :
- préparation de suffisamment de couleur bien pâteuse (couleur en tube donc)
- humidification régulière de toute la zone à couvrir
- passage de la couleur régulièrement de gauche à droite, en essayant de "patouiller" le moins possible (opération la plus compliquée pour moi... hum !)
- puis attente, attente et re-attente que tout cela veuille bien sécher

Au fait, j'ai préparé la zone à couvrir en l'encadrant de ruban adhésif spécial peinture (celui qu'on utilise habituellement pour la peinture des murs, fenêtres...). C'est un truc que je viens d'apprendre au cours d'aquarelle. Très simple et efficace ! En plus, le papier n'est pas abîmé quand on l'enlève.

Je vous laisse juger du résultat.

Le centenaire :

Moulin du coq :














Langton :

Ma conclusion :
Le Langton, se comporte très bien. Mais le résultat sur Moulin du coq est absolument correct pour un premier essai rapide. Je sais donc maintenant qu'il est possible de faire un lavis uniforme sur ce papier et je n'ai plus aucune excuse. Le résultat sur Le centenaire est moins bien, mais si je suis franche, j'ai utilisé ce papier en premier dans le test et le geste n'était peut-être pas encore très sûr à ce moment.

En tout cas, je garde mon papier préféré !!!

Blanc c'est blanc...

Second cours d'aquarelle. Cette fois, il s'agit de peindre une théière blanche sur un fond de tissu blanc. 

Je pense m'en être pas mal sortie sur le rendu de la théière en elle-même. Pour ce qui est du fond, ce n'est plus la même histoire. Pas si mal pour le tissu sous la théière (blanc lui aussi, donc), mais je trouve que le fond bleu/vert laisse à désirer. En fait, initialement je voulais faire un lavis uniforme, comme conseillé par la prof. Je me suis rendue compte rapidement que je ne sais pas du tout faire ça... J'ai donc bidouillé quelque chose  ; rajouts de pigments, essuyage au chiffon... tout pour que cela ne soit pas uniforme au final. Je pense que l'ensemble aurait gagné en contraste si j'avais fait le fond plus foncé.

Bonnes résolutions pour ce week-end : entraînement aux lavis uniformes (j'ai quand même dû savoir faire ça un jour ???). 

Mot de consolation de ma prof : il se peut que cela vienne du papier. Je suis une inconditionnelle du Moulin du coq - Rouge (papier qu'elle n'apprécie pas plus que ça). Moi, je le trouve génial pour ouvrir des blancs, mais quid des lavis ? Je teste cela et vous donne la réponse ensuite. 

Pour une première...

Hier, j'ai enfin assisté à mon premier cours d'aquarelle. Cette rentrée là, je l'attendais depuis un moment. Ce premier cours a été consacré à un exercice à la fois simplicime et très compliqué : peindre une tasse et une petite cuillère. Oui, bien sûr cela paraît très (trop) simple. Mais déjà le dessin n'est pas une chose aisée : il faut saisir l'ellipse juste pour que la tasse ait l'air d'une tasse. Sans oublier la symétrie qui est nécessaire pour rendre compte de la "silhouette" appropriée. Bon, après quelques souffrances qui ne paraissent pas insurmontables en ce jour de rentrée, voilà la tasse domptée. En m'attaquant à la petite cuillère, je me suis dis qu'en fait, il y avait pire... Pourquoi avoir voulu la réaliser de face et me frotter à ce raccourci ?

Voilà le résultat de ces 2 heures de travail (étude au crayon suivie de l'aquarelle). Je ne suis pas si mécontente à vrai dire. Je dirais même que c'est plutôt encourageant pour cette année qui commence.

Suite au prochain numéro...