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mercredi 11 septembre 2013

La princesse au petit pois

Le dernier devoir du colis 2... La princesse au petit pois. Voilà un moment que je remettais à plus tard et comme la procrastination ne peut pas être éternelle, il a bien fallu s'y pencher. Il y a trois illustrations à faire au choix, après un découpage du texte. 

Voilà ma version de la princesse au petit pois... 


Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite.
Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse. Un soir par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C'était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon... et elle prétendait être une véritable princesse !




-Nous allons bien voir çà, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien.
Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là.



Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.-Affreusement mal, répondit-elle, je n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couché sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
Alors ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté. Et ceci est une vraie histoire.




Ah oui, dans ma version le petit pois est carrément devenu la boîte de conserve... Z'en pensez quoi ?


Retour de courrier aujourd'hui. Le devoir a obtenu 16/20. Youpie...
Pour la peine, je prends le temps de recopier l'intégralité du commentaire de la correctrice V. Belmokhtar.

"Un rendu plein de finesse et très cohérent. Vous maîtrisez bien la technique de l'aquarelle.
Voici quelques conseils :
- Attention à l'ellipse de base de la lanterne dans la 1ère illustration. Une belle lumière et un cadrage original. C'est très bien (beau personnage).
- Pour l'illustration 2, augmentez la taille des boîtes de conserve pour qu'on voit mieux votre idée. Laissez plus de blancs circuler dans la robe (volume).
- Illustration 3 : agrandir la boîte de conserve sinon bravo, une belle image.
Pour le book : n'hésitez pas à faire une 4ème illustration où on voit le prince pour compléter et mettre la série dans votre dossier."




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