A la manière du carnet de voyage

La semaine dernière, à cette heure là, j'étais à un stage d'aquarelle au couvent des Bernadines à Dijon. L'objectif était de peindre le couvent à la manière d'un carnet de voyage. C'est-à-dire assez rapidement et avec plusieurs sujets sur la même page.

Au lieu de peindre le cloître, j'ai préféré peindre le dôme en cuivre qui culmine l'église toute proche. Voilà ce que cela a donné :

Nous avons eu la chance d'avoir quelques rayons de soleil pour illuminer notre après-midi. Mais globalement il faisait quand même bien trop froid pour rester dehors trop longtemps. Nous avons donc continué la deuxième partie du stage dans le musée de la vie bourguignone (dont l'entrée donne dans le cloître). Un magnifique landeau ancien de marque Terrot à retenu toute notre attention. Je ne connaissais pas cette marque avant. C'est une entreprise Dijonnaise créé en 1887 et qui fabriquait des moto, vélos, poussettes, landaus... et rachetée par Peugeot en 1959.

Il y a donc une foule de choses à découvrir au musée sur la vie Bourguignone, notamment des reconstitution de scènes anciennes ainsi que de vieilles boutiques.

A noter pour une visite en famille...

Romane

Romane et son pouce... c'est une affaire qui dure depuis toujours. 30 minutes après sa naissance, elle l'avait déjà attrapé. Quoi de plus naturel pour moi de vouloir la peindre avec son doudou préféré, celui qu'elle ne risque pas de perdre !

Bien sûr c'est un cauchemar au niveau de la ressemblance. Pas facile. Quelque part, je vois bien ma fille, même s'il y a un petit quelque chose qui cloche. Ce n'est pas si mal au final. Mais à ce niveau là, le vrai test sera celui de l'entourage qui saura bien me dire si cela lui ressemble ou non (moi, au bout d'un moment, je n'arrive plus à voir).

J'aime assez le traitement des cheveux et celui de la peau, que j'ai réussi à maintenir dans la légèreté. Pour la couleur des cheveux, j'ai utilisé du Sépia en tube. Cette couleur fuse énormément, super pour l'effet que je voulais donner aux cheveux. A réutiliser !

J'ai travaillé d'après photo. Impossible de faire autrement avec une petite girouette qui bouge sans cesse. L'avantage, c'est que des photos, j'en ai des tonnes, donc des tonnes de portraits potentiels.

D'après Toutounov

Le thème du cours de cette semaine était de reproduire une nature morte de Sergeï Toutounov. Je ne connaissais pas du tout cet artiste avant, je suis donc allée me renseigner sur internet.
Si vous êtes comme moi, je vous propose d'aller faire un tour là : http://www.toutounov.fr/.

J'avais le choix entre plusieurs reproductions : des cerises, des oranges ou des fraises. J'ai choisi les cerises qui étaient plus à mon goût... voici donc l'original de Toutounov :

Une petite précision supplémentaire : nous avons travaillé d'après des photocopies d'un livre. Je découvre les couleurs réelles avec cette photo (notamment la couleur des cerises...).

La prof m'a dis : "tu auras probablement besoin de passer plusieurs fois sur les cerises, je rouge passe vite en séchant". En effet, le rouge apparaît généralement très vif quand il est mouillé et à tendance a se délaver en séchant. Etant quelque peu fainéante, j'ai donc pris le parti d'y aller franco dès le départ et donc de m'épargner un second passage. C'est donc très riche en couleur...

Il a fallu bien évidemment que tout soit en adéquation avec cette intensité de couleur... le fond, le bol... tout est donc très chargé en pigments. Ça m'a coûté cher en aquarelle, cette affaire là !

Mais je suis assez contente du résultat final. Cette aquarelle finira certainement encadrée dans ma cuisine.

Douleur et repentir

Ouulàlà, que ce titre n'annonce rien de bon ! Mais ces deux mots "douleur" et "repentir" ont résonné dans ma tête pendant que je peignais ma dernière aquarelle. J'ai voulu continuer dans la veine des natures mortes et m'essayer à peindre des petites courges que j'avais à la maison. Me voilà donc à faire une mise en scène "terroir" avec un moule à terrine, une écumoire et une cuillère en bois. Et bien je peux vous dire que c'était la nature morte de trop (comme quoi, les séries et moi ça fait 2...).

Enfin, je vous laisse en juger par vous même, mais je ne suis pas convaincue (je ne l'étais d'ailleurs pas dès la mise en place de la composition...).

Et l'aquarelle...

Je me suis longuement demandée s'il fallait poster cela... Je ne garde que le meilleur ou je partage aussi le pire ? Aller, soyons fou, allons-y pour le pire. J'imagine que remonter le fil de mes élucubrations m'amusera un jour.

N'empêche que mon mari m'a quand même dit qu'il aimait bien la cuillère en bois... Ouf, je suis sauvée !

Re-coings

Cela n'a pas loupé... Devinez ce qui était prévu au cours de peinture, cette semaine ? Bien sûr, des coings ! Bon, ils étaient agrémentés de pommes, cela change tout.

N'empêche j'étais assez contente de recommencer l'exercice. En plus je regardais mes coings de l'autre fois, en plus je me disais que j'aurais aimé les traiter plus dans la légèreté, y compris (voire en particulier) le fond. L'occasion de me rattraper m'était donc offerte sur un plateau.

Du coup, cette fois je pense que j'ai atteints mes objectifs sur la légèreté. Je suis quand même un peu mitigée pour le fond. Je n'ai évidemment pas pu m'empêcher de bidouiller et de créer des auréoles. OK, elles étaient volontaires... mais je ne pensais pas qu'elles seraient aussi "voyantes". J'aurais peut-être eu la main moins lourde, si j'avais su.

C'est ça l'aquarelle : de bonnes et de mauvaises surprises. On ne maîtrise pas toujours tout et on se fait  embarquer par l'eau et les pigments, souvent à l'insu de notre plein gré...

Les p'tits coings

Il semblerait que le moment soit à la nature morte, bien que cela ne soit pas spécialement ma tasse de thé habituellement. J'ai eu l'occasion de récupérer quelques coings, et me voilà donc partie à les peindre. J'avais 4 fruits à ma disposition. Une composition en ligne ma tout de suite inspirée. D'autant que les feuilles permettaient de casser la régularité de la disposition.

Mon mari m'a fait remarquer que c'est un peu trop facile de représenter des fruits qui ont des formes tordues : pas de soucis de dessin ! Et bien oui, c'est vrai qu'après toute cette vaisselle, cela fait du bien de ne pas avoir à s'acharner sur le dessin. Et les pauvres coings ont vraiment des tronches cabossées, tachées et même griffées... cool, voilà de quoi s'en donner à coeur joie.

Voilà une photo de la composition en elle-même :

Et puis mon "oeuvre" à l'aquarelle :

Vous aurez certainement remarqué que les ombres sont beaucoup plus dures et marquées sur la photo. Je ne sais pas si c'est l'impact de la photo en elle-même ou si la lumière à changé entre-temps, mais je ne voyais pas ces ombres là sur le moment...

Je suis plutôt contente de du rendu du second coing en partant de la droite, et en particulier de la feuille. Je la trouve plus légère et délicate que les autres (ou moins pataude...). Je suis assez satisfaite de l'ensemble, même si j'aurais aimé que cela paraisse plus aérien et dans le suggéré (dans le traitement du fond par exemple).

Bon ce sera pour une prochaine fois.

C'est quoi cette bouteille de lait ?

Cette semaine, nous nous sommes encore intéressés à de la vaisselle. Il s'agissait cette fois de bouteilles de lait anciennes. Nous avons travaillé d'après une photo d'un livre (dont je ne connais pas le titre). Encore un sujet blanc sur blanc, avec une difficulté supplémentaire pour la bouteille de gauche qui est transparente.