vendredi 25 juillet 2014

Qu'est ce que ça donne...

... 2 ans plus tard ? Et oui, 2 ans tout pile que j'ai commencé ma formation. Il me semble que c'est le bon moment pour relever un peu la tête du guidon et faire un petit bilan de tout cela.

43 devoirs faits sur 58 au total (j'en ai fait 2 dans la semaine), soit 74% des devoirs faits.
2 ans passés sur les 3 au maximum pour faire la formation, soit 66% du temps passé.

--> j'ai donc un peu d'avance. Mais méfiance, les devoirs ne se ressemblent pas. Certains peuvent prendre 1 heure seulement (comme les escaliers en perspective que j'ai réalisé hier soir) alors que d'autres vont nécessiter plusieurs semaines.

Je voulais partager avec vous (et surtout avec les élèves de Lignes et Formation qui passeraient par ici) ma façon de m'organiser. Il m'a fallu un peu de temps, mais j'ai trouvé un rythme de croisière plutôt agréable.

1. A réception des colis, j'épluche les fascicules et surtout les devoirs à réaliser. Je liste les devoirs avec un ordre de réalisation qui permet de mixer les plaisirs et surtout de ne pas commencer par ce qui m'attire le plus. Je fais des cycles plus ou moins répétitifs, par exemple :
   - Représenter l'homme/devoir 1
   - Traitement numérique/devoir 1
   - Illustration jeunesse/devoir 1
   - Histoire de l'art/devoir 1
   - Représenter l'homme/devoir 2
   - Traitement numérique/devoir 2
   - Illustration jeunesse/devoir 2
   ... etc, vous avez compris la logique !

2. Je garde scrupuleusement cet ordre. Pourquoi ? Au tout début de la formation, je me suis rendue compte que je perdais du temps à me demander quel devoir faire ensuite. Je ne passe plus du temps à me poser de question, l'ordre est déjà établi, je n'ai plus qu'à travailler.

3. Je blogue, je raye les devoirs fais sur ma liste, je tiens à jour le nombre de devoirs faits et ma moyenne sur Facebook... Mine de rien, c'est un rituel à chaque devoir terminé qui me permet de voir que j'avance petit à petit.

4. De temps en temps, je fais un bilan du nombre de devoirs réalisés par rapport au temps restant, histoire de ne pas me faire piéger bêtement.

5. Je travaille régulièrement le soir à partir de 21h généralement quand les enfants sont couchés. J'en profite pour écouter mon émission de radio préférée en podcast. La télé est absolument à bannir à mon avis. Certaines tâches ne me permettent pas d'écouter une émission "parlée" en même temps, je passe alors à la musique qui laisse mes petits neurones fonctionner tranquillement et avec entrain en plus. D'autant que l'émission en question ("On va s'gêner", de L. Ruquier pour ne pas la citer...) n'est pas toujours top... un fou rire n'est pas toujours le bien venu quand on fait un travail de précision...
En tout cas, le soir je me mets à travailler avec plaisir sans le vivre comme une contrainte et c'est très important pour moi (3 ans de contrainte... non merci).

6. Je m'offre même le luxe d'intercaler des projets perso de plus ou moins grosse ampleur. Tant que je gère le planning, cela n'est pas un soucis. Je répond à des concours par exemple. Il y a alors une date butoir. Je priorise alors tel ou tel concours, j'intercale ensuite 1 ou 2 devoirs piochés dans ma liste...
Je sais d'avance (avant de me mettre à ma table de travail) ce que je dois faire et cela m'aide énormément. Sans cela, je sais que je peux passer la soirée à chercher un modèle ou l'inspiration et finalement ne rien faire...

Voilà, tout ceci peut sembler trivial pour certains et j'espère que cela pourra aider les nouveaux élèves qui pourraient se poser ce genre de question.

Ces 2 ans sont passés très très vite pour moi, et la motivation reste intacte !

Parce que j'ai beaucoup de mal à poster un article sans image... Voici le devoir 2 de la chaîne graphique. Je me suis bien amusée à faire du découpage...

Il s'agissait ici de répondre à des questions de cours sur 3 pages A4 avec une présentation originale de la typographie.




mercredi 16 juillet 2014

Retour aux sources...

... de mes premières inspirations : le portrait.

Après une petite séance photo avec Tessa, voilà le résultat aquarellé. Il y a sans doute l'influence de Ribeauvillé dans tout cela, avec une envie de peindre et pas seulement des illustrations.



lundi 7 juillet 2014

Voilà, c'est fait...

... je suis donc allée à Ribeauvillé pour la biennale d'aquarelle. Le week-end a été trèèèèssss sympa. Ce que je retiens, dans le désordre :

- revoir ma toute première prof de dessin/peinture, Joëlle Pulcini
- échanger avec d'autres aquarellistes
- voir le travail de Danièle Fabre et Théo Sauer (ce sont eux qui m'ont le plus marqué)
- le partage, la démo et les conseils avisés et bienveillants de François Malnati
- la légèreté de la nourriture alsacienne (non, là je rigole...mais cela n'empêche pas que ce soit très bon)
- voir mes tableaux exposés au milieu des autres aquarellistes et se glisser incognito au milieu des visiteurs pour entendre leurs commentaires sur mes peintures...
- m'installer au milieu de la rue pour peindre et devoir retirer les crottes d'oiseau de ma boîte d'aquarelle (mon aquarelle a été épargnée, merci les zozios)
- une météo parfaite et un orage qui commence au moment où l'on claque la porte de la voiture pour repartir, difficile de faire mieux en terme de timing...

Week-end génial, quoi...

Ah, j'allais oublier...

Recevoir un prix des peintres dans la rue !!!

Je ne suis pas peu fière, j'avoue. J'ai eu en plus les encouragement du jury qui ne m'a pas donné de prix pour mes aquarelles exposées, mais qui a remarqué mon travail (notamment mes pêcheurs et le portrait).

Très beau bilan donc pour cette première expérience d'une telle manifestation et magnifique encouragement pour continuer à travailler encore plus.

Je vous mets 2 photos prises avec mon téléphone en attendant mieux.

Mon aquarelle réalisée dans la rue (et je précise que les taches et coulures sont absolument revendiquées).





Et un rappel de mes aquarelles sélectionnées par le jury et exposées.