Accompagnant ma fille faire du poney, je tombe sur ce cheval. Dans son  box, il s'énervait et essayait de se gratter derrière l'oreille. Je l'ai mitraillé (de photos, seulement) et j'aime beaucoup le rendu. Ce cheval qui jailli presque de nulle part, délimité par ce rectangle noir.

Mon mari me disait qu'il aurait préféré un cadrage plus serré sur le cheval... "Tu gaspilles du papier !" Oui, mais non. C'est un choix d'avoir l'ombre entière du cheval sur le mur, faisant partie intégrante de la composition. C'est comme ça et puis c'est tout, je ne l'envisageais pas autrement.

Peut être que je me trompe, mais tant pis. A quoi ça sert de s'essayer à l'art si ce n'est pas pour avoir les pleins pouvoirs sur ses pinceaux ?

Djiboudjep

Un souvenir de Bretagne... Nous avions assisté à un concert dans la rue, le groupe s'appelait Djiboudjep. Une chance que je l'aie retenu ! Par contre, je n'ai pas pu retrouver le nom du guitariste chanteur que j'ai peint.

Papier Fabriano, bien-sûr.

Venetian gossips

Week-end pluvieux, pinceaux heureux...

Je me suis attaquée à du lourd cette semaine. Cette photo que j'ai prise à Venise est, je crois, ma photo préférée. Belle lumière, belle architecture (c'est quand même un peu le palais des doges...), et ces petites dames qui papotent. Certainement des touristes qui se reposent un peu avant de reprendre leur périple. Regardez celle de gauche. Elle me touche car elle est absorbée dans ses pensées. Avec les autres, mais quand même à part... Elle aimerait s'intégrer au groupe mais les ragots et papotages se font et se défont sans elle. Il y a une certaine tristesse en elle, voire une absence.

Bon, je suis peut-être à côté de la plaque. Ça se trouve, c'est le bout-en-train du groupe et c'est la première à faire tourner les serviettes au dîner du soir...

Avec tout ça, vous pouvez imaginer que j'y suis allée avec précaution, histoire de ne pas gâcher LA photo que je lorgne depuis des années. Pourquoi m'être lancée ce week-end ? Je n'en sais absolument rien. Mais je suis contente de l'avoir fait et pour tout dire, je n'osais rêver d'un tel résultat... Après des cauchemars verts, ça change un peu.

Papier Fabriano Artistico, 40 x 56 cm